mercredi 26 juillet 2017

Peaufiner sa peau, la polir et la pétrir...

Coucou les bouchons!

Oui mon titre est inspiré et je pense que vous l'aurez compris: je vais vous parler d'épiderme. 

Si vous avez un peu suivi mon parcours, vous savez que l'année qui s'est écoulée a été éprouvante pour mon corps. J'ai perdu environ 60 kilos et ça laisse des traces. 

Lors de ma prise de poids, j'avais fait craquer ma peau, des vergetures se sont installées un peu partout sur mon corps, mais j'avoue qu'elles n'étaient pas ma première préoccupation à l'époque. 

Lorsque j'ai décidé de me faire opérer, j'ai ajouté des cicatrices à ce corps, tout d'abord huit puis avec la deuxième opération le nombre est passé à 12... Il faut savoir que sur chaque trou, des vergetures se sont formées en plus, le pied!... 

Est venue la perte de poids: j'avais peur. Car oui, c'est cool de voir les kilos s'envoler mais, mon dieu, on a vraiment peur de ressembler à un sharpei... Ma hantise était de me retrouver avec un tablier qui me tomberait sur les cuisses. 
Mon chirurgien a tout fait pour me rassurer et m'a dit que selon mon âge et la densité de mon épiderme, il ne devrait pas y avoir de soucis, mais j'admets que vu mon problème d'occlusion, j'avais du mal à être des plus confiantes 🙄

Afin d'éviter des dégâts trop importants, j'ai commencé à entretenir ma peau très vite après l'opération. Je me tartinais jusqu'à trois par jour de crèmes, huiles et beurres corporels en tout genre. D'après l'infirmière, mes efforts ont payé car je n'ai pas de poches vides sur le corps et ma peau revient en place peu à peu, malheureusement pas assez à mon goût... 

J'ai ces flétrissures lorsque j'attrape ma peau qui témoignent du manque de densité en collagène... Lorsque que je me penche, mon ventre pend bizarrement et mes vergetures ressortent. 
Dernière chose, mes cuisses: au niveau de l'entrejambe, la peau est vide et donc, flasque...



Vous comprendrez que je le vis plutôt mal, j'aime mon nouveau corps mais je me rends compte que je deviens exigeante et je ne veux pas de ça. 

J'ai donc décidé de m'attaquer au problème!

Je fais de la pressodermie afin d'évacuer l'eau coincée dans mes membres inférieurs et relancer la circulation, c'est un premier pas car pour retrouver des tissus en forme, il faut qu'ils soient correctement irrigués! L'avantage de cette technique : elle est entièrement prise en charge car réalisée par un kinésithérapeute 😏 

Afin d'aller plus loin dans l'efficacité, j'ai l'intention de commencer des séances de palper-rouler ou LPG en institut. Elles sont réalisées avec une machine dernier cri qui agit par aspiration et permet à la peau de retrouver densité et élasticité. La technique a de réels résultats et j'ai vraiment hâte de commencer! 
Ce n'est bien entendu pas magique ni gratuit, il faut compter une dizaine de séances pour voir des résultats à environ 90€ la séance 🙄 autant vous dire que ça pique, mais j'ai réfléchi au fait de me faire opérer et clairement c'est (beaucoup) plus cher et je vais me récupérer des cicatrices supplémentaires... Et l'opération retire la peau en trop mais n'agit pas sur la densité cellulaire, ma peau resterait flétrie. 



En complément de tout ça, j'agis par l'intérieur en me nourrissant de "superfood".
Je prends de l'huile de bourrache pour maintenir une peau normale, et de la vitamine E. Je vais commencer d'ici quelques jours la gamme True Beauty de Natural Mojo, riche en supers aliments. 



Je vous ferais un article dans quelques mois pour relayer mon expérience et mes impressions ☺️ 

Je suis dans la catégorie des femmes "minces" désormais (il paraît...) mais j'aimerais pouvoir assumer ce corps jusqu'au bout! 

J'espère que ce petit récapitulatif vous aura intéressé 😬 si vous avez des interrogations, n'hésitez pas à laisser un petit commentaire 😉

dimanche 23 juillet 2017

Décadence linguistique 😳

Coucou les bouchons! 

Je ne sais pas vous, mais je suis de plus en plus atterrée par le manque de recherche dans l'expression écrite en ce moment. Je suis souvent sur les réseaux sociaux et je vois des pépites tous les jours! 

Je veux bien admettre que la langue française n'est pas la plus facile à maîtriser et que parfois, malgré notre attention, nous fassions des fautes, mais quand je vois l'état de l'écriture de certains, j'ai les yeux qui saignent 🙄 

Je peux accepter les fautes d'accords, les oublis de "s" ... Mais quand je vois comment certains écrivent des mots communs ou font des fautes de formulations plus grosses qu'eux, j'ai une envie terrible de leur foutre la tête dans un Bescherelle ! 

Je ne dis pas qu'il faut tout savoir, mais quand on écrit sur les réseaux sociaux, et si on a un doute, il me semble que Google n'est pas très loin pour vérifier l'orthographe d'un mot... Sérieusement, ouvrir une petite page sur son pc, sa tablette ou son téléphone, ça prend à tout casser 30 secondes et ça évite de passer pour une burne

Et puis il y a ceux qui se targuent de ne pas avoir le temps de se relire... Nan mais mec, ton commentaire compte 10 mots! Ça te prend 20 secondes à relire et à corriger bordel! 

Je ne dis pas que je suis imbattable, que je ne fais jamais de fautes, mais j'essaye d'éviter de faire 5 fautes par mots! 

Petit exemple d'une faute qui me colle des envies de meurtre: il faut que je vais 😰... Mon dieu mais pourquoi tant de haine!!!!! C'est ignoble comme formulation en plus !!! Il faut que j'y AILLE !!!!! Aille qui se prononce comme "aïe", soit le son que tu émettras si tu sors cette infamie devant moi 😒 

Parfois, certains me parlent tellement mal que je crois avoir affaire à des étrangers et là, oh surprise : la personne est bien française de pure souche, elle pratique donc cette jolie langue depuis ses 2/3 ans et l'entend depuis sa naissance, approximativement 20/30 ans (ça dépend du cas), du coup, je me bloque. Je n'arrive pas à m'intéresser à l'idée exprimée tant le message est bourré de fautes et je me prends l'âme d'une maîtresse d'école qui corrige une dictée 😠 une envie de les coller au coin, de les épingler au tableau.... 

Donc, je ne demande pas à ce que ce soit parfait, je peux comprendre que l'on ait du mal, mais la moindre des choses c'est de faire des efforts, essayer de s'améliorer... Je pense qu'en fait, rien ne me séduit plus qu'une personne qui sait s'exprimer 😂 

Et si vous avez des doutes, please, ne vous dites pas "fuck off", essayez de chercher la bonne formulation, et au pire, changer de mot s'il vous plait 🙂 

Sur ces paroles, je vous souhaite un bon dimanche à chiller 😜 



samedi 22 juillet 2017

Physique et chimie ....

Coucou les loulous!

Voilà je viens par là pour vous parler de médocs, pilules, drogues... car oui depuis mon opération, j'en avale des cartons!

Depuis décembre dernier, j'ai perdu le sommeil, Monsieur le marchand de sable a décidé que je ne méritais plus d'être visitée. Au départ, je trouvais cela presque pratique car je fais partie de ces gens qui pensent que le sommeil est une perte de temps; et puis, plus les jours passaient, et plus je me sentais faible. 

Au bout de quelques semaines, j'ai commencé à ressentir le manque de sommeil de façon intense, les siestes de 3:00 suffisaient à mon cerveau mais mon corps commençait à l'avoir mauvaise. 

J'ai d'abord eu des vertiges assez passagés lorsque je me mettais debout ou que je me relevais trop vite, rien d'inquiétant à vrai dire, puis un jour, j'ai fait mon premier vrai malaise. 

Jusque-là, je ne savais pas vraiment ce que ça faisait, mais, fin janvier, j'ai déchanté. 

Je ne pourrais plus vous donner le contexte exact mais je peux vous décrire la sensation: j'étais debout et mon corps a commencé à m'envoyer des signaux que je ne pouvais pas ignorer. La pièce a fait un 360 sur elle-même et mes bras sont devenus lourds, mes oreilles se sont bouchées, mes yeux ne voyaient que l'obscurité et j'ai senti mes jambes se dérober sous moi. J'ai eu se réflexe de me "jeter" contre le mur et je me suis sentie glisser jusqu'au sol. J'avais conscience de ce qui se passait mais j'étais incapable de parler ou bouger, ma respiration était rapide et j'entendais mon coeur à mes oreilles. J'ai fini par sombrer. 

Je me souviens m'être réveillée les jambes en l'air. Le visage de ma mère au dessus du mien, elle parlait mais je l'entendais très loin. J'ai voulu parler mais je n'y arrivais pas, comme si on m'avait mise sous morphine ou que je me réveillais d'une anesthésie. Au bout d'une minute, j'ai réussi à reparler et j'entendais au travers de mes battements de coeur. 

Suite à ce premier malaise, je les ai enchaînés : j'en faisais 3 voire 4 par semaine et je me suis donc décidée d'en parler à mon médecin, il a pris ma tension et je n'arrivais pas à 8! Je me souviens de sa tête et de sa réflexion "mais comment tu tiens encore debout!". Car oui, ce jour-là, je me sentais bien, pas faible, pas à côté de mes pompes, mais apparemment, ce chiffre n'était pas bon. 

De là à commencer l'interrogatoire : est-ce que tu es stressée? Arrives-tu à manger un peu plus? Comment tu dors? ... dormir? Je ne dors pas à proprement dit. On allait y remédier par la voie pharmaceutique: somnifères et anxiolytiques. 

Au début, j'ai fait ma tête de mule et j'ai refusé de les prendre mais ma tension ne remontait pas, et à chaque malaise, mon cœur prenait un coup. J'ai fini par céder. 

Au bout de 2 mois de prise, ma tension est remontée: miracle! Je dormais enfin! Mais peu à peu, je me rendais compte que je ne rêvais plus. Autre point qui me chagrinait plus que la perte de mes cauchemars: j'avais du mal à écrire... 

J'ai fait mes recherches et j'ai trouvé que mes gentils anxiolytiques avaient tendance à engourdir le cerveau! Inadmissible dans ma vie, mon nouveau boulot! Je ne pouvais pas... j'ai donc décidé de les arrêter d'abord pendant 4 jours pour vérifier et j'ai rêvé, de nouveau! 

C'était décidé, je ne les prendrais plus. 

Aujourd'hui cela fait 2 semaines et demi que je les ai arrêtés. Environ 8 nuits blanches à mon actif. Mais j'ai retrouvé ma créativité, peu à peu, elle se réveille. 

Donc oui, la chimie peut aider notre corps, mais le prix à payer est trop lourd pour moi. Je préfère être limitée physiquement qu'intellectuellement. 
Chacun voit midi à sa porte il paraît ☺️

Tout ça pour dire, avant de prendre ce genre de médication, pesez bien le pour et le contre 😳



vendredi 14 juillet 2017

Le céli(a)bat

Depuis quelques mois, j'ai le statut officiel de femme célibataire. Je vis seule. Je ne suis pas en couple. Et j'ai l'impression d'être atteinte d'une maladie grave!

Je m'explique : lorsqu'on me demande si j'ai quelqu'un et que je réponds par la négative, je vois cette expression d'incompréhension et ce regard plein de compassion s'afficher sur le visage de mon interlocuteur et la petite phrase qui va bien ne met pas 20 secondes à débarquer: ne t'inquiète pas, tu vas trouver! ...

Mais what the f*c?k! Désolée mais pourquoi je devrais "trouver"quelqu'un? Et si ma vie avec moi-même me suffisait? Pourquoi faut-il forcément être en couple?... 

Oui, parfois, je regrette ces moments câlins que j'avais avec mon ex mais en soi, je ne regrette rien d'autres... 

J'ai l'impression que dans notre société qui se veut évoluer et non rétrograde, la pensée collective est tout le contraire... être une femme célibataire qui approche la trentaine signifie que tu as loupé quelque chose dans ta vie. Et bien non, désolée de vous décevoir, mais mon rêve n'est pas de devenir bobonne 😁 

Ensuite, il y a le regard de ces femmes en couple qui vous observent d'un œil accusateur, car oui, forcément, vous êtes une prédatrice prête à tout pour leur voler leur moitié (même s'il s'agit du portrait craché d'un bidochon...) et que vous êtes versatile et instable vu que vous n'êtes pas casée ... Je vous rassure mesdames, je n'irais pas piquer dans votre assiette.

Je ne sais pas si tout ça évoluera un jour, je ne pense pas... notre société est basée sur une pensée profondément masculine et l'image de Madame à la maison est très ancrée. Le paysage a beau mettre les femmes en avant, nous restons des objets aux yeux de l'homosapiens ... Le fait de s'assumer en tant que femme célibataire est donc dangereux aux yeux du monde... triste constat. 

Et que l'on ne me parle pas d'horloge biologique: je ne suis pas qu'une reproductrice, merci 😊 

Je ne suis pas féministe, mais vivre cette situation de plein fouet me rend à fleur de peau donc: oui je suis célibataire mais ne vous inquiétez pas pour moi, n'ayez en aucun cas de pitié, je le vis très bien! 









dimanche 2 juillet 2017

Les relations "anhumaines"

Dans la vie, on est confronté aux autres. 
Les relations nous sont nécessaires, amicales ou amoureuses, qu'elles soient simple connaissances ou réelles coup de cœur, l'attachement est toujours présent.

Réelle passionnée, j'ai souvent souffert de ces relations.
Peu importe mon degré d'implication, lorsque celles-ci se terminent brutalement, j'en souffre. J'ai ce goût amer en bouche et cette boule au ventre qui me fait crisper la mâchoire. 

Dans toute relation, il y a une part d'instinct, d'où le terme "anhumaine", car oui, le contact avec l'autre réveille notre part animal et nous confronte à nos réactions primaires... Parfois, l'échange devient un jeu, un combat où chacun abat ses cartes les unes après les autres, dévoile le meilleur de sa personnalité au point de rendre la partie faussée et en général, la situation vole vite en éclats.

Je vous parle de ça, car cette situation est tellement douloureuse pour notre ego, que l'on peut se sentir mal et désabusé, mais il faut avant tout savoir tirer le meilleur de tout. 
Ne pas rester sur un échec, analyser les événements qui ont conduit à cette débandade et apprendre.

Chaque relation, aussi catastrophique soit-elle, nous apporte sa part d'explication à la vie et nous permet d'avancer plus fort, moins naïf et plus armé.

Je ne me considère pas comme parfaite mais je sais que je suis positive et que je cherche toujours le meilleur en chacun. Ma curiosité n'a pas de limites. Peut-être est-ce à cause d'elle que je suis tombée dans de nombreux pièges mais c'est aussi grâce à elle que j'ai tant avancé.

Surtout, n'en voulez jamais à l'autre, car les situations se créent à deux et parfois, l'autre a juste peur.

Dans mon cas, les relations m'apportent la créativité.

"Être cette fleur fanée aux allures subtilement futiles qui devient fébrile à chacun de tes forfaits. 
Reconnaître ce mal-être qui me murmure que je suis pleine de fêlures et de fissures... 
Te laisser m'entêter et finir désabusée par tant d'espoirs et de projets non réalisés... 
Être prête à perdre la tête, à devenir esthète pour profiter un moment de ce casse-tête que l'on appellera nous..."

"Répondre à tes assauts incessants et assidus par cette sensualité sensible et certaine... 
Savoir savourer ce saut si satisfaisant et s'abandonner sans s'étourdir... 
Tout est question de talent, de tête et de test. 
Clarifions les clauses du contrat et ne calculons plus la candeur de notre éclat."

Deux petits poèmes qui m'ont été inspirés par une relation qui fût brève mais intense en émotions. Mon seul regret sera sa fin ...

Soyons heureux, c'est tout ce qui compte après tout <3

Bisous mes bouchons !