jeudi 3 avril 2025

Amour pur

Je t’aime mon amour, mon bijou précieux, ma petite boule de poils, ma peluche qui ronfle. Je t’aime en crever à m’arracher le cœur, je t’aime comme ta grande sœur partie trop tôt, je t’aime tellement que ça me fait mal. J’aime te regarder du bout des griffes à la pointe de la queue, j’aime sentir ton souffle et entendre tes petites pattes sur le sol qui viennent vers moi. J’aime ta respiration appuyée lorsque, tu en as marre de moi, tes grognements et tes bruits indescriptibles Lorsque tu veux que l’on te voit. J’aime chaque seconde comme un instant précieux car je sais que tes années avec moi ne seront pas longues du moins pas assez pour tout l’amour que j’ai à te donner. J’adore ta folie de bébé chien que tu resteras toujours, je chérie les moments où tu t’endors contre moi, et où tes rêves t’emportent dans des merveilleuses ballades, j’adore ta chaleur et entendre battre ton cœur. J’aime quand tu te blottis entre mes jambes pour dormir et faire tes plus beaux rêves, j’ adore voir tes oreilles à l’écoute du moindre bruit et ta truffe à l’affût de la moindre odeur. J’aime la pureté que je vois dans ton regard, ces petits yeux qui ne portent aucun jugement. Je le chérie le bonheur que tu exprimes lorsque tu me vois tout comme ton besoin constant de te blottir contre moi. Je meurs de culpabilité lorsque ton regard se fait triste quand tu me vois passer la porte sans toi. J’espère que tu comprends que si je pouvais, je t’emmènerais partout avec moi. Je vis avec la peur que tu partes trop tôt trop vite comme ta grande sœur, je te souhaiterais éternelle, même si je sais que c’est un rêve irréel...






dimanche 26 mai 2024

Étouffer

Étouffer c’est l’une des morts les plus lentes et douloureuses, sentir son corps incapable de respirer, cette action si simple et naturelle, ne plus réussir à prendre l’air qui nous est nécessaire pour vivre, lutter, gémir, implorer, avoir la poitrine qui refuse de se gonfler de ce précieux oxygène vital. 


Il paraît qu’on finit par s’évanouir avant que la mort vienne, mais que la lutte durant ces quelques ultimes minutes doit paraître longue et injuste. Se sentir impuissant face à un simple manque d’une essence impalpable et invisible mais si important à notre vie. 


La dépression est comparable en ça a l’étouffement, on se bat contre des ombres, on étouffe sous des idées, on s’effondre accablé par des ressentis.


Ne pas savoir justifier pourquoi l’on pleure et s’abrutir de médicaments pour combler le trou dans notre poitrine, c’est se sentir seul, vide et épuisé par le port constant de ce masque de bienveillance et ce sourire qui n’a aucun reflet dans nos yeux.


Échapper à ça serait simple mais fatal…


dimanche 18 février 2024

La réalité ..

Il y a des moments qui sont fantastiques. Il y a des moments qui sont hors du temps

Être entouré de ses amis, voir tous ces gens qui compte pour soi, partager un bon repas rire et en avoir mal au ventre, fumer à tousser, glousser pour n’importe quoi et piailler comme des oies: c’est la joie de vivre, c’est l’empressement de l’instant, c’est l’importance des moments partagés. C’est l’amitié, c’est l’amour et c’est tout ce qui compte au fond.

Ces moments-là, il te font oublier, oublier tes problèmes de santé, oublier des problèmes d’argent, oublier tes problèmes familiaux. Oublier les incompréhensions, oublier les petites bagarres et les désagréments de la vie.

Mais le retour à la réalité là, brutal, intempestif. Il te ramène dans le vif du sujet dans l’écorche ment des passions dans la douleur de l’incompréhension.

Être ouvert d’esprit et aimer les gens à être généreux et aimé, comprendre et aimé partager. Ce n’est pas un point commun à tous être humain, j’ai le malheur d’avoir la curiosité d’aimer les gens peu importe, leur origine, leur religion. J’aime me confronter à la différence, j’aime sortir de mon confort, de ce dans quoi j’ai grandi, et souvent je tombe amoureuse de personnes ayant d’autres cultures, d’autres vie de famille, d’autres joies de vivre. J’aime avoir tout ce monde différent autour de moi.

Aimer la différence, c’est aussi se confronter à l’incompréhension de ceux avec qui l’on a grandi. Se confronter à ceux qui ont peur des autres et impliquer des gens que l’on aime dans des situations qu’ils n’ont pas choisi. C’est être fautif et faire du mal parce qu’on a envie que tout le monde s’entende, qu’on a envie, que tout le monde puisse être heureux ensemble, alors que ces personnes sont incapables de se supporter sans ta présence, pour qui être ensemble est une concession qu’il vous accorde parce qu’ils t’aiment, mais qu’ils ne s’aimeront jamais… 

Malheureusement, tout le monde ne sait pas pratiquer l’art de l’hypocrisie et des mots sont parfois dits, les conséquences sont douloureuses et ne se font pas attendre. Les petites différences deviennent des montagnes insurmontables et les avis tranchés sont plus implacables que le plus ciselé des couperets.

Pour calmer le jeu, on crée la distance. On éteint le feu en en parlant plus mais les braises sont là, incandescentes, les esprits ruminent et les égos sont blessés par des actions que parfois l’alcool a amplifié.

Au final, en voulant rapprocher tout le monde autour de toi, tu n’as fait qu’attiser la peur des différences de chacun envers l’autre. Tu te retrouves tiraillé et détruit, perdu et étourdi, avec l’envie de disparaître. Parce que tu sais que cette incompréhension, ne cessera jamais et que ton utopie restera un rêve inatteignable. La vie t’obligera malgré toi à faire un choix dont tu ne veux pas… 


dimanche 13 août 2023

L’amoureux insouciant

L’évidence est parfois trop éblouissante, trop aveuglante. Est-ce que je fais partie de ses héroïnes de bouquins, les passives, les douces qui laissent les indices plus gros que des montagnes se cacher sous de simples tapis de laine? Suis-je de celles qui ne veulent pas voir de peur de tomber de leur jolie nuage bien confortable ?

Combien de claques peut-on supporter ? Combien d’irrégularités peut-on accepter ? Combien de promesses faites à soi-même peut-on briser? 

La santé d’un être dépend de son mental et lorsqu’on analyse mon passif médical on peut se faire une idée de la mienne… 

Faut-il endormir les doutes ? Faut-il faire taire le rire cynique dans sa tête ? Faut-il continuer et droguer son esprit malade ?

Y-a-t-il jamais eu des fins heureuses ? Les contes de fée ne sont que des histoires pour faire rêver les petites filles et endormir les craintes des plus grandes. 
Chaque phrase, chaque acte ramène à la dure réalité qui dépeuple l’esprit de toutes joies et de l’insouciance bénie. 

La douleur est aussi nécessaire à la vie qu’un battement de cœur, elle nous maintient en éveil et c’est elle qui nous rappelle à la réalité. L’amour est une sorte d’extasie qui endort les sens et embrume la raison. 
Peu importe l’épaisseur du mur de bons sentiments et de frivolités torrides, la raison arrivera à faire son chemin et à ouvrir les yeux de l’amoureux inconscient.

mardi 16 mai 2023

Épuisée

Je n’aimerai plus, c’est ce que j’avais dit, je n’aimerais plus… C’est trop dur, trop passionné, trop douloureux… Je n’aimerai plus ! Je ne voulais plus ça m’essouffle, ça me perturbe, ça me détruit… Je n’aimerai plus ! J’y crois, je le dis du fond de mon âme, du fond de mon cœur, du fond de mon corps, je ne veux plus souffrir pour une personne qui ne me considère que trop peu. Mon amour est trop pur je ne sais pas faire les choses à moitié. Je suis réelle passionnée loyale . J’aime en crever. J’aime à m’oublier j’aime à devenir l’autre, ils ne méritent pas tout ça. Tous autant qu’ils sont, ils ne savent que faire souffrir et penser à eux, égoïste et égocentrique maître de leur petit monde ils ne savent pas se préoccuper des autres, de ceux qui les aiment à en perdre la tête et à manquer d’oxygène.
Ce sont des enfants, impatient toujours en manque d’affection qui ne savent que prendre sans donner. Je n’ai plus la force, je ne l’ai jamais eu, j’ai cru un jour pouvoir, et ça m’a tellement essoufflée que j’ai failli ne jamais me relever. L’amour est cruel, il brûle il décime , il ne reste rien derrière lui. Il faut savoir être un phœnix pour renaître du petit tas de cendres qui reste après une histoire un peu trop passionnelle . Dans mon cas, le Phœnix a été érigé de pierres encore fumantes comme celles jetées par un volcan en fusion; il a fallu du temps pour le construire comme une forteresse dans lequel se trouve mon cœur.

vendredi 2 décembre 2022

Irrationnelle

Donner toujours donner, aimer de façon inconditionnelle sans jamais laisser la rancune t’envahir, être si loin dans l’amour qu’on en oublie ses propres besoins et sa propre raison.

L’irrationalité c’est ce qui me pert parce que je pardonne trop il parait. Je trouve trop d’excuses aux personnes que j’aime, je les crois quand ils me disent être sincère, je les sais humain et je veux réparer leurs failles, je vais parfois les sauver à tout pris au point de me mettre en danger…

Punching-ball : ça pourrait être mon surnom mais en même temps mon prénom signifie martyr, à croire que j’étais destiner à vouloir me sacrifier pour les autres… un coeur pur se doit de ne pas penser à lui, du moins c’est ce que mon cerveau a enregistré depuis des années.

Incapable, assistée, sans avenir: c’est ce que j’ai toujours cru parce qu’on me l’a dit sans mots, qu’on me l’a fait comprendre par des regards compatissants et des soupirs…

Malade: toujours. Un corps qui ne suit pas, hors normes, douloureux sans explication. La dépression est venue s’installer sans que je la remarque d’une façon insidieuse et incisive. Elle m’a mise à tard, même encore plus bas et elle a failli creuser ma tombe.

Debout. Toujours là. Combattante et combative parce que rien n’est jamais simple que malgré tout j’aime ma vie et les humains qui la composent.

dimanche 24 juillet 2022

Pensée

L’amour fait écrire, il réveille nos sens et nous prend au tripes. Bien sûr ce n’est pas le bonheur d’un amour platonique qui nous rend poète mais la passion d’un amour déchirant et impossible, celui qui unit deux corps dans un effluve de sensualité interdit, qui déchire les cœurs par des attentes irréalistes, celui qui réveille les âmes torturées au cœur de la nuit, qui les fait sortir dans la clarté du matin et regarder le ciel étoilé se transformer au premier rayon du soleil. 

Lorsque la passion de l’amour nous rend fou, au bord des larmes et de la crise de nerfs, à ne plus réussir à se nourrir, à vouloir capturer les instants de plaisirs fugaces qui nous font vibrer comme les cordes d’une guitare, seule l’écriture nous délasse accompagnée d’une musique qui nous emporte auprès de l’être aimé.

L’amour nous permet d’exercer notre plume, nous devenons lyrique et triste, romantique à en faire pâlir la blanche Ophélie sur son lac. Tout semble mélancolique quand le cœur n’a pas ce qu’il veut, quand le cerveau nous rappelle constamment la sensation du toucher de l’autre sur sa peau. 

Chaque clignement d’œil ramène dans les bras de cette personne tant désirée,tant voulue. On s’accroche au dernier souvenir que l’on a, on revit nos sensations, nos frissons de plaisir, le goût de ses lèvres, de sa peau sous notre langue, l’odeur qui émanait de ses cheveux et son sourire étrangement joueur. 

L’amour transforme l’être aimé en drogue dure, on est en manque, on le désire plus que la vie et le sommeil nous remet à chaque fois dans ses bras. 

L’absence de réciprocité rend chaque moment fantasmagorique et incertain, on devient un zombie sans cette personne, mis en pause ou en mode automatique quand elle ne se manifeste pas dans notre vie. L’amour nous fait oublier la raison et croire que cette personne est l’oxygène.