vendredi 23 octobre 2020

Bonheur?

Être heureux... c’est quoi en fait? C’est fini? C’est un lointain souvenir comme notre liberté? 

On ne peut plus sortir le soir et se réunir dans des lieux d’échanges sociaux, c’est pour notre santé, pour nous préserver et c’est compréhensible... peut-être. 

Il y a une phrase qui dit que l’enfer c’est les autres; clairement cette pandémie nous fait croire que c’est la vérité, mais pour moi c’est faux! 

Notre bonheur c’est aussi et surtout grâce à nos cercles sociaux qu’on l’obtient. Alors non, je ne parle pas des gens croisés en boîte ou dans des lieux bondés (même s’ils nous permettent d’ouvrir nos horizons et de sortir de nos zones de confort social), je parle de passer des heures autour d’un café avec sa meilleur amie, partager un fast-food en regardant le catch avec son meilleur pote, traîner à parler de tout et de rien pendant des heures avec une copine qu’on kiffe mais qu’on a du mal à voir à d’autres moments que le soir, ou tout simplement, se réunir en famille pour l’anniversaire de sa maman. 

On me dira qu’il faut appliquer le principe de précaution mais si ce foutu principe nous tue mentalement peu à peu, est-ce qu’il est vraiment de précaution? Ne serait-il pas plutôt principe de dépression? 

Depuis la fin du confinement, j’apprends que le nombre de gens qui ont tout abandonné a augmenté. Certains suite à des difficultés économiques, d’autres à une incapacité a supporter la solitude et d’autres encore qui ne voyaient plus d’avenir possible dans un monde où la peur règne entre la maladie, les incertitudes économiques et la restriction de nos libertés... ils ont juste décidé que respirer ne valait plus la peine. 

J’avoue que tout ce climat me pèse et que j’hésite entre le fait de ne plus trop oser bouger, m’enfermer chez moi et passer mon temps à dormir pour oublier ou au contraire, m’en foutre et vivre comme je peux, continuer à voir ceux que j’aime, au risque de tomber malade? ...  
Je n’arrive plus à être positive et je perds peu à peu la capacité à voir un avenir positif. 

Alors clairement, je n’ai pas l’intention de faire un tri dans mes amis et ma famille pour me limiter à un cercle social de six personnes, c’est beaucoup trop me demander. Je ne fais plus de câlins, je ne fais plus la bise, je me tiens à distance et c’est déjà beaucoup. 

Tout ça, je pense qu’on est très loin de s’en sortir et il va falloir se faire à cette m@rde, mais si vous voulez mon avis, empêcher les gens de s’aérer l’esprit en dehors du boulot, tuer tout un secteur économique, ce ne sont pas des solutions viables sur le long terme. On va finir avec une société à cran et suicidaire... 

Et vous vous en pensez quoi de tout ça? 

1 commentaire:

  1. Une société déjà bien dépressive a qui on enlève peu a peu ses libertés fondamentales au principe de sécurité prioritaire. Tout cela est une aberration, le danger de la maladie, de la souffrance, de la mort ne sera pas éteint par une quelconque distanciation. La vie n'a jamais promis de vivre sur un paradis terrestre, mais l'Homme tant que se peut, est en quête de bonheur fragile constant. Tout ceci va a l'encontre même de se que nous sommes, quand a choisir de mourir dans la souffrance et seul ou entouré et dans une douleur plus confortable, c'est une question de principe auquel les doctorats sociaux vous dirons, "oui mais je protège les autres de la maladie" a cette affirmation sommes nous seulement certain de les protéger ou n'est ce pas simplement une manière gentillette, d'arborer fièrement des œillères,là où indignement nous obéissons a des ordres qui prône tout et son contraire?

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