dimanche 13 août 2023

L’amoureux insouciant

L’évidence est parfois trop éblouissante, trop aveuglante. Est-ce que je fais partie de ses héroïnes de bouquins, les passives, les douces qui laissent les indices plus gros que des montagnes se cacher sous de simples tapis de laine? Suis-je de celles qui ne veulent pas voir de peur de tomber de leur jolie nuage bien confortable ?

Combien de claques peut-on supporter ? Combien d’irrégularités peut-on accepter ? Combien de promesses faites à soi-même peut-on briser? 

La santé d’un être dépend de son mental et lorsqu’on analyse mon passif médical on peut se faire une idée de la mienne… 

Faut-il endormir les doutes ? Faut-il faire taire le rire cynique dans sa tête ? Faut-il continuer et droguer son esprit malade ?

Y-a-t-il jamais eu des fins heureuses ? Les contes de fée ne sont que des histoires pour faire rêver les petites filles et endormir les craintes des plus grandes. 
Chaque phrase, chaque acte ramène à la dure réalité qui dépeuple l’esprit de toutes joies et de l’insouciance bénie. 

La douleur est aussi nécessaire à la vie qu’un battement de cœur, elle nous maintient en éveil et c’est elle qui nous rappelle à la réalité. L’amour est une sorte d’extasie qui endort les sens et embrume la raison. 
Peu importe l’épaisseur du mur de bons sentiments et de frivolités torrides, la raison arrivera à faire son chemin et à ouvrir les yeux de l’amoureux inconscient.

mardi 16 mai 2023

Je n’aimerai plus, c’est ce que j’avais dit, je n’aimerais plus… C’est trop dur, trop passionné, trop douloureux… Je n’aimerai plus ! Je ne voulais plus ça m’essouffle, ça me perturbe, ça me détruit… Je n’aimerai plus ! J’y crois, je le dis du fond de mon âme, du fond de mon cœur, du fond de mon corps, je ne veux plus souffrir pour une personne qui ne me considère que trop peu. Mon amour est trop pur je ne sais pas faire les choses à moitié. Je suis réelle passionnée loyale . J’aime en crever. J’aime à m’oublier j’aime à devenir l’autre, ils ne méritent pas tout ça. Tous autant qu’ils sont, ils ne savent que faire souffrir et penser à eux, égoïste et égocentrique maître de leur petit monde ils ne savent pas se préoccuper des autres, de ceux qui les aiment à en perdre la tête et à manquer d’oxygène.
Ce sont des enfants, impatient toujours en manque d’affection qui ne savent que prendre sans donner. Je n’ai plus la force, je ne l’ai jamais eu, j’ai cru un jour pouvoir, et ça m’a tellement essoufflée que j’ai failli ne jamais me relever. L’amour est cruel, il brûle il décime , il ne reste rien derrière lui. Il faut savoir être un Phenix pour renaître du petit tas de cendres qui reste après une histoire un peu trop passionnelle . Dans mon cas, le Phœnix a été érigé de pierres encore fumantes comme celles jetées par un volcan en fusion; il a fallu du temps pour le construire comme une forteresse dans lequel se trouve mon cœur.