samedi 22 juillet 2017

Physique et chimie ....

Coucou les loulous!

Voilà je viens par là pour vous parler de médocs, pilules, drogues... car oui depuis mon opération, j'en avale des cartons!

Depuis décembre dernier, j'ai perdu le sommeil, Monsieur le marchand de sable a décidé que je ne méritais plus d'être visitée. Au départ, je trouvais cela presque pratique car je fais partie de ces gens qui pensent que le sommeil est une perte de temps; et puis, plus les jours passaient, et plus je me sentais faible. 

Au bout de quelques semaines, j'ai commencé à ressentir le manque de sommeil de façon intense, les siestes de 3:00 suffisaient à mon cerveau mais mon corps commençait à l'avoir mauvaise. 

J'ai d'abord eu des vertiges assez passagés lorsque je me mettais debout ou que je me relevais trop vite, rien d'inquiétant à vrai dire, puis un jour, j'ai fait mon premier vrai malaise. 

Jusque-là, je ne savais pas vraiment ce que ça faisait, mais, fin janvier, j'ai déchanté. 

Je ne pourrais plus vous donner le contexte exact mais je peux vous décrire la sensation: j'étais debout et mon corps a commencé à m'envoyer des signaux que je ne pouvais pas ignorer. La pièce a fait un 360 sur elle-même et mes bras sont devenus lourds, mes oreilles se sont bouchées, mes yeux ne voyaient que l'obscurité et j'ai senti mes jambes se dérober sous moi. J'ai eu se réflexe de me "jeter" contre le mur et je me suis sentie glisser jusqu'au sol. J'avais conscience de ce qui se passait mais j'étais incapable de parler ou bouger, ma respiration était rapide et j'entendais mon coeur à mes oreilles. J'ai fini par sombrer. 

Je me souviens m'être réveillée les jambes en l'air. Le visage de ma mère au dessus du mien, elle parlait mais je l'entendais très loin. J'ai voulu parler mais je n'y arrivais pas, comme si on m'avait mise sous morphine ou que je me réveillais d'une anesthésie. Au bout d'une minute, j'ai réussi à reparler et j'entendais au travers de mes battements de coeur. 

Suite à ce premier malaise, je les ai enchaînés : j'en faisais 3 voire 4 par semaine et je me suis donc décidée d'en parler à mon médecin, il a pris ma tension et je n'arrivais pas à 8! Je me souviens de sa tête et de sa réflexion "mais comment tu tiens encore debout!". Car oui, ce jour-là, je me sentais bien, pas faible, pas à côté de mes pompes, mais apparemment, ce chiffre n'était pas bon. 

De là à commencer l'interrogatoire : est-ce que tu es stressée? Arrives-tu à manger un peu plus? Comment tu dors? ... dormir? Je ne dors pas à proprement dit. On allait y remédier par la voie pharmaceutique: somnifères et anxiolytiques. 

Au début, j'ai fait ma tête de mule et j'ai refusé de les prendre mais ma tension ne remontait pas, et à chaque malaise, mon cœur prenait un coup. J'ai fini par céder. 

Au bout de 2 mois de prise, ma tension est remontée: miracle! Je dormais enfin! Mais peu à peu, je me rendais compte que je ne rêvais plus. Autre point qui me chagrinait plus que la perte de mes cauchemars: j'avais du mal à écrire... 

J'ai fait mes recherches et j'ai trouvé que mes gentils anxiolytiques avaient tendance à engourdir le cerveau! Inadmissible dans ma vie, mon nouveau boulot! Je ne pouvais pas... j'ai donc décidé de les arrêter d'abord pendant 4 jours pour vérifier et j'ai rêvé, de nouveau! 

C'était décidé, je ne les prendrais plus. 

Aujourd'hui cela fait 2 semaines et demi que je les ai arrêtés. Environ 8 nuits blanches à mon actif. Mais j'ai retrouvé ma créativité, peu à peu, elle se réveille. 

Donc oui, la chimie peut aider notre corps, mais le prix à payer est trop lourd pour moi. Je préfère être limitée physiquement qu'intellectuellement. 
Chacun voit midi à sa porte il paraît ☺️

Tout ça pour dire, avant de prendre ce genre de médication, pesez bien le pour et le contre 😳



2 commentaires:

  1. Entièrement d'accord. Sans le cerveau, le corps n'est rien. Les anxiolytiques sont une drogue légale.. Ce qui ne devrait pas avoir lieu.

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    1. Dans certains cas, ces "drogues" sont nécessaires pour tenir la pente ( je parle des maladies comme la schizophrénie, la dépression... etc)

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